DEPUIS 1998

Au service des
victimes de lésions professionnelles

Nos services

Soins
médicaux

Remboursement de certains frais médicaux. Aide à trouver les soins appropriés, adaptés à chaque situation.

Expertises médicales

Défraie les coûts des expertises essentielles pour monter un dossier de contestation et pour aller chercher l’aide médicale nécessaire.

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Conseils et accompagnements

Assiste des personnes à obtenir justice devant la CNESST. Aide à remplir et rassembler les documents nécessaires.
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Soutien et
écoute active

Services professionnels de soutien, car les lésions professionnelles peuvent entraîner de la détresse.

Au Québec, nous bénéficions de divers programmes sociaux. Les soins de santé gratuits et les compensations en cas d’accidents ou de maladies du travail sont accessibles à tous. Mais le système a des failles. Il arrive donc que nous ayons des embûches graves à faire valoir nos droits.

La Fondation a pour mission d’aider les personnes victimes d’une lésion résultant d’un accident ou d’une maladie professionnelle reconnue ou non par les instances publiques (CNESST) qui ont besoin d’aide ou de services non couverts par les organismes publics.

La Fondation s’adresse plus particulièrement aux personnes privées de revenus ou vivant sous le seuil du faible revenu.

Les victimes d’accidents ou de maladies du travail sont trop souvent négligées ou carrément rejetées par le système.
La Fondation Docteur Benoit Deshaies peut leur venir en aide.

À propos de la fondation

Benoit Deshaies

Fondé par le Docteur Benoit Deshaies, en réaction au décès de son père, emporté par une maladie violente développée au travail, la silicose. Les démarches entreprises pour faire reconnaître cette maladie industrielle comme cause du décès ont été vaines. La famille n’a eu droit à aucune compensation. Cette injustice l’a incité à fonder la Polyclinique Médicale Populaire qui a été la première et longtemps la seule ressource médicale multidisciplinaire vouée à la prise en charge des victimes de lésions ou de maladies professionnelles, tant dans leur traitement que dans leur défense devant les instances publiques de compensation « CNESST ».

Benoit Deshaies a officiellement pris sa retraite en 1997, mais il a continué à exercer comme médecin expert en faveur d’accidentés du travail. En 1998 était mise sur pied la « Fondation Docteur Benoit Deshaies » qui vient financièrement en aide aux victimes d’accidents du travail laissées pour compte ou rejetées par le système. Il est décédé le 7 avril 2019 à Montréal après une vie consacrée à leur défense. Sa fille, Lise-Anne est aujourd’hui directrice de la Polyclinique et est grandement impliquée dans la fondation.

QUELQUES FAITS SUR LE MILIEU DU TRAVAIL QUÉBÉCOIS et sur la Fondation

Victimes quotidiennes de lésions professionnelles

Décès par année

Traitements médicaux offerts par la Fondation en 2021

Victimes annuelles de lésions professionnelles

Réclamations déposées en 2020 à la CNESST

Nouveaux dossiers traités par la Fondation

Témoignages

«La Fondation m’a sauvé la vie, rien de moins. Je n’avais que des problèmes et eux, ils m’ont apporté des solutions, mais surtout de l’espoir et j’ai vaincu!»

Merci à toute l’équipe pour votre compassion, votre écoute et votre appui.

Mon expérience débute en février 1990. Âgée de 20 ans, je travaillais en tant que messagère en vélo à Montréal. Lors d’une journée de verglas, j’ai perdu le contrôle de mon vélo et j’ai été écrasée par un camion. J’ai passé deux mois et demi à l’hôpital à récupérer de plusieurs traumas thoraciques dont 10 côtes brisées, l’ablation de la moitié du foie, une partie de mon poumon droit, ainsi qu’un pontage et opération à coeur ouvert suite à des complications. Les médecins m’ont clairement dit que j’étais une « miraculée » car je n’aurais pas dû survivre à ce genre d’accident.

À 20 ans, je me croyais indestructible et cette attitude m’a beaucoup aidée à continuer mon chemin.

À la mi-trentaine, j’ai commencé à avoir des séquelles importantes, au niveau de mon torse, qui m’empêchaient d’accomplir mon travail de secrétaire de production. Naturellement, je suis allée voir mon médecin de famille qui m’a envoyé voir des spécialistes variés dont un rhumatologue, un cardiologue et j’en passe. En tout, cinq ans de consultation où plusieurs médecins me disaient que tout se passait dans ma tête. Je voyais clairement, en leurs yeux, une porte se fermer lorsque je mentionnais être un cas de CNESST. Je devenais de plus en plus malade et de plus en plus frustrée de ne pas être écoutée.

Au bout de cinq ans, j’étais épuisée physiquement, émotivement, financièrement et toujours sans aide ou appui du système médical. Lorsque j’arrivais à dormir, c’était en position semi-assise dû à la douleur. J’étais rendue au bout du rouleau. La personne forte, joyeuse et passionnée qu’elle était, est rapidement devenue déprimée à force de me faire dire que j’imaginais le tout. L’idée d’un doux suicide avait commencé à occuper mes pensées…..

C’est à ce point que je me suis dirigée vers le Docteur Benoit Deshaies et sa Fondation par un médecin qui connaissait mon cas. J’étais éblouie par la vitesse avec laquelle la Fondation m’a prise en main. Aussitôt, ils m’ont soutenu avec des rendez-vous en ostéopathie et en acupuncture chaque semaine pendant deux ans.

De plus, ils ont fourni le paiement pour l’expertise en physiatrie qui m’a enfin permis de gagner ma cause contre la CLP pour le diagnostic de syndrome de défilé thoracique.

Déborah Iannone

Six ans pour obtenir justice

« Sans la Fondation, je n’aurais sûrement pas pu tenir le coup pendant tout ce temps »
Affirme N’Hamed Chaya

N’Hamed Chaya, est au Québec depuis plus de vingt ans, ouvrier du métal et soudeur, doit quitter son premier emploi à cause de conditions insalubres. Puis il travaille durant douze ans dans une entreprise qui nettoie et répare des machines industrielles.

Vers les années 1990, il éprouve du mal à respirer et souffre de fatigue. Son médecin lui découvre une fibrose aux poumons. Pourtant N’Hamed Chaya, père de quatre enfants, ne résigne pas à arrêter de travailler. Son état s’aggrave et son médecin, en 2002, le convainc de quitter le travail et de faire une réclamation à la CNESST.

Se basant sur l’avis des pneumologues, révisé par le «Comité des présidents », la CNESST rejette sa réclamation pour lésion professionnelle. La Fondation l’assistera alors dans son long combat. Il bénéficiera de l’expertise d’un pneumologue rémunéré par la Fondation et de l’aide juridique « frais de procureur ».

Cette saga aura durée six ans puisqu’il n’allait obtenir gain de cause qu’en janvier 2008. N’Hamed Chaya est fier de l’aide apportée par la Fondation.

N’Hamed Chaya

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La Fondation Docteur Benoit Deshaies est toujours à la recherche de nouveaux membres.

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